L’auteur-narrateur personnage raconte son
enfance alors qu’il avait six ans. Par un va et vient entre le point de vue de
l’auteur-narrateur adulte et de l’auteur-narrateur enfant , le lecteur entre
dans le monde solitaire du narrateur qui malgré quelques timides amitiés ne
semble compter comme véritable ami que la boite à merveilles. En faisant le
bilan de son enfance, l’auteur raconte ses journées au Msid auprès du fqih et de
ses condisciples (=collègues), la maison de Dar Chouafa et les habitudes de ses
habitants ainsi que le souvenir de fierté de sa mère concernant ses origines et
son habitude à passer du rire aux larmes en plus de son art de conter les
événements d’une façon qui passionnait son auditoire. De part son genre, le
récit reste un véritable témoignage du vécu de ses personnages par la fréquence
des noms de quartier qui constituent une véritable cartographie géographique. La
figure calme du père est mise à rude épreuve dans le marché des bijoux quand il
vient aux mains avec le courtier avant d’acheter les bracelets or et argent à sa
femme.Cet incident précède l’annonce de la perte du capital dans le souk des
haïks ce qui fait basculer le niveau de vie de la famille dans la pauvreté.
Après avoir assuré le quotidien de sa famille, le père part aux environs de Fès
pour travailler comme moissonneur. Après un mois d’absence, il rentre chez lui
pour apprendre le divorce de Moulay Larbi avec sa seconde épouse, la fille du
coiffeur, ce qui lui permet d’exprimer son soulagement quant à ce
dénouement
0 التعليقات